Intrusion – Natsuo Kirino

IntrusionQuatrième de couverture

 

Maîtresse sublime et anonyme du grand écrivain Mikio Midorikawa, O. hante les rêves de la jeune Tamaki, écrivain elle aussi. C’est une quête obsessionnelle, à la lisière de la fiction et de la réalité : cette femme mystérieuse, habillée d’un élégant manteau jaune, est le personnage-clé d’un roman autobiographique qui a fait scandale quelques années plus tôt, intitulé Innocent. Tamaki y puisera la matière de son prochain livre. Mais pour cela, elle doit comprendre qui est O.

Au fil de son enquête, Tamaki rencontre les personnages, réels ou fantasmés, d’Innocent. Elle croit retrouver O., se ravise, semble la reconnaître ailleurs. Ce défilé de femmes prend des allures de galerie grotesque et inquiétante, miroir de ses propres angoisses, amoureuses et littéraires.

 

 

Avis

 

Une histoire mélancolique, presque un conte mais en tout cas certainement pas un policier. Lu dans le cadre de ma participation au Jury Seuil policier 2011 en partenariat avec Babelio, le nouveau roman de Natsuo Kirino dont le titre Intrusion ne correspond pas vraiment à son contenu.

Cela dit l’histoire est surprenante, une petite enquête, certes, sur un personnage de roman dont on ne sait s’il a réellement existé ou non, emmène notre narrateur, l’écrivain Tamaki Suzuki, sur les traces d’un autre écrivain Mikio Midorikawa et de son livre Innocent paru des années plus tôt et qui fit scandale.

 

Cette recherche autour du personnage d’O. du roman Innocent se transforme en véritable quête, retrouver l’identité de cette femme et comprendre l’amour ou plutôt la « suppression de l’amour » dans un couple comme si elle pouvait y trouver une réponse à ses questionnements.

 

C’est une histoire construite autour de personnages adultérins ; de récits enchâssés mélangeant enquête et souvenirs, qui malgré le fait que ce ne soit pas du tout en rapport avec un policier à proprement parlé, apporte un aspect romantiquement dramatique !

 

J’avoue que j’ai trouvé ce roman un peu…. mou, c’est seulement une fois que l’on atteint les 150 pages que cela devient intéressant, cela dit j’avoue aussi être contente d’avoir tenu le coup et de l’avoir terminé car c’est finalement un beau roman. Une très belle histoire sur l’amour et l’effacement.  

 

 jury-polar

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