L'intrusion - Adam Haslett

9782070128273

 

Quatrième de couverture

 

"2002, Doug Fanning, la trentaine rugissante, travaille comme trader pour une grande banque d'affaires de Boston.
Responsable des opérations boursières à l'étranger, tout réussit à notre requin aux dents affûtées : succès, pouvoir, argent... Le ciel semble sa seule limite. Le jeune loup vient même de se faire construire une superbe villa dans la petite ville de Finden, cette banlieue riche où tout le gratin de la finance - dont son patron - se retrouve après le travail. Pour Doug, fils d'une famille monoparentale sans le sou, la revanche sociale est douce.


Mais, bien sûr, rien n'est si facile : les opérations boursières que Doug mène en Asie sont illégales et leur financement incertain. Tant que la combine fonctionne, les grands patrons ferment les yeux. Mais Doug, sans le savoir- ou plutôt sans vouloir le savoir-, marche sur le fil du rasoir. A Finden, la vie non plus n'a rien d'une sinécure : sa maison nouvellement construite a été bâtie sur un terrain inconstructible légué des décennies plus tôt par un riche propriétaire terrien à la communauté urbaine.


La petite-fille de ce dernier, la vieille Charlotte Graves, ancienne professeur d'histoire, est bien décidée à faire appliquer la loi et traduit Doug en justice..."

 

 

 

Avis

 

Les premières pages nous plonge dans un récit de guerre ce qui m’a amené à me poser la question est-ce que je ne me serais pas trompé ? et en relisant la quatrième de couverture, mais non, j’ai donc entamé ma lecture avec quelques interrogations qui ont finalement trouvées leurs solutions à la fin du roman.

Je n’ai réussi à m’installer dans le roman et à la comprendre qu’au bout d’une centaine de pages, c’est bien dommage ; alors est ce que je n’ai pas compris où voulait nous embarquer l’auteur ou bien n’ai-je pas vraiment voulu embarquer ? Cela dit je ne regrette pas car l’histoire est quand même prenante si on garde son attention.

 

Doug, le personnage principal, est un beau gosse solitaire, marine puis numéro deux d’un grand groupe d’assurance il est arrogant et dénué de sentiments. Il aime le pouvoir et ce que celui-ci peut lui apporter.

Sa voisine, Charlotte Graves, est nostalgique d’un passé qu’elle s’est magnifié, on la voit discuter avec ses chiens qui « lui répondent » ils représentent le bien et le mal, devenue complètement folle elle a pourtant une vision lucide de ce qui l’entoure.

Il y a aussi Nate, un jeun ado complètement perdu, homosexuel qui reste scotché au basket de Doug.

 

Tout ce petit monde un peu déjanté à leur manière complète une situation absurde, une maison construite sur le soi-disant terrain de Charlotte, et beaucoup moins absurde par contre le traumatisme de la guerre et le délire qui s’empare des marchés financiers. Tous les sujets dérangeants sont abordés dans ce roman et un avertissement il ne faut pas être distrait à sa lecture sinon vous risquez de perdre le fil de pensée de l’auteur.

 

Lecture un peu difficile et moraliste certes, étrange même mais c’est évidemment le pouvoir de l’argent et l’importance qu’on lui donne qui fait écho aux situations insensées que vivent les protagonistes.

 

 

 

Merci à Blog-O-Book et aux éditions Gallimard

 

 

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