Les enquêtes d'Enola Holmes T4 : Le secret de l'éventail - Nancy Springer

Enola 4

Quatrième de couverture

 

Voilà déjà plus de huit mois que j'ai échappé à la vigilance de mes aînés, Mycroft et Sherlock Holmes, qui s'étaient mis en tête de m'expédier en pension pour faire de moi une lady.

Je m'emploie depuis, par l'intermédiaire de mon cabinet de « Spécialiste en recherches - Toutes disparitions », à résoudre des enquêtes ? Parfois même plus efficacement que mon détective de frère ! Or voici qu'en ce jour de mai 1889 mon chemin croise une ancienne connaissance, lady Cecily Alistair. Il est clair qu'elle est en plein désarroi ! Juste avant de disparaître, encadrée de deux sévères chaperonnes, elle me glisse furtivement un éventail rose, qui recèle un mystérieux message.

Décidée à porter secours à ma jeune amie en détresse, je m'efforce d'en percer le secret. Je ne le sais pas encore, mais, dans cette entreprise, je vais me retrouver bientôt face à un autre détective, investi de la même mission... mon frère Sherlock.

 

 

Avis

 

Enola se cache toujours de ces deux frères, sous le nom d’Ivy Meshle, au cœur du quartier de l’East End de Londres. Son « emploi » en tant que secrétaire du Dr Ragostin lui procure beaucoup de plaisir, surtout lorsqu’il s’agit d’enquêter.

Cela fait maintenant 10 mois qu’elle se trouve à Londres et son expérience du terrain en fait une excellente enquêtrice grâce à divers personnages qu’elle s’est créée. Dans ce tome 4 on retrouve lady Cecily Alistair (connue dans le tome 2) complètement désespérée et gardée par deux mégères qui ne sont autres que ces tantes, enrubannée dans une robe qui lui entrave les jambes (pour l’empêcher de courir ?), lorsqu’elle reconnaît Enola un espoir renaît et arrive, malgré la surveillance rapprochée des deux femmes, à laisser un éventail rose qui permettra peut être à Enola de lui venir en aide.

 

Parallèlement à cette affaire, puisqu’à ses yeux s’en est bien une, Enola recherche toujours une marque d’affection de sa mère, disparue il y a presque 1 an.

 

De tome en tome, le caractère d’Enola évolue, sa maturité et sa débrouillardise se développent pour en faire une détective qui pourrait largement concurrencer son frère Sherlock, lequel est constamment sur son chemin. On retrouve cette époque troublée par une misère grandissante, les descriptions de quartiers riches et pauvres en donnent une image bien réelle de la société londonienne notamment l’infériorité des femmes.

Un autre point se développe et qui attise encore plus la curiosité du lecteur : la complicité qui se créée entre le frère, Sherlock, et Enola ; même si celle-ci continue de fuir pour ne pas entrer dans un pensionnat de jeunes filles où veut la mettre son autre frère Mycroft.

 

On salue le courage de cette jeune fille qui mène ses enquêtes tambour battant, c’est une série qu’il faut découvrir, les personnages se font de plus en plus profond. Un vrai régal !

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