Œil de serpent – Joyce Carol Oates

 

 Oeil serpent

Quatrième de couverture

 

Lee Roy Sears, reconnu coupable de meurtre et incarcéré dans le Connecticut, arbore au bras un tatouage : un serpent dont les yeux roulent lorsqu'il joue des muscles.

Michael O'Meara, jeune avocat convaincu de son innocence, obtient sa libération après dix ans de prison. Il lui trouve même un emploi et veille à sa réinsertion...

Mais Michael n'aurait jamais dû prendre l'ancien détenu sous son aile. Peu à peu Sears s'immisce dans sa vie. Et une sourde menace commence à planer...

 

 

Avis

 

Autant l’avouer de suite, c’est mon premier. Ma première approche vers le genre Oates. La chose qui m’a marqué dans ce récit c’est l’atmosphère, quelque chose plane au dessus de cette famille, on le ressent et on l’attend… c’est malsain.

 

Deux personnages vont s’affronter par des jeux psychologiques troublant jusqu’à ce que l’un d’eux tombe. Lee Roy Sears ex-taulard « sauvé des eaux » par un avocat Michael O’Meara, celui-ci convaincu de l’innocence de Sears parvient à le faire libérer après 10 ans de prison, et, jouant des coudes lui trouve un emploi dans un centre de réinsertion pratiquant l’art-thérapie. Une aide qu’il va bientôt regretter. Parallèlement des meurtres sont commis à Mont-Orion. Alors est-ce le fait d’un étranger ou bien de Sears ?

 

Un récit psychologique angoissant explorant la sournoiserie d’un désaxé et questionnant le lecteur, l’anti-héros Sears va, à l’instar de son tatouage (un serpent), glisser dans la vie des O’Meara et terroriser cette famille mais d’une terreur sourde et déstabilisante. Michael O’Meara sera mis à l’épreuve.

 

Un point négatif quand même qui m’a vraiment bloqué au début de ma lecture : l’intrigue peine à s’installer, l’auteur décrit en profondeur la vie des O’Meara et celle de leur communauté mais l’intrigue et le suspense n’arrive que tardivement sur une centaine de pages, et c’est trop peu pour contenter un lecteur attiré par la quatrième de couverture. Le fond de l’histoire est très attrayant, la chute en particulier mais beaucoup trop de détails inutiles donc qui diminuent l’effet escompté. Dommage.

 

Lecture en partenariat. Merci à BOB et aux Editions Archi poche.

 

 

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