Une comédie américaine – Michel Rio

Éditions Fayard, 144 pages

Présentation de l'éditeur

Dans un crématorium de Manhattan, des orateurs font l’éloge funèbre de Dorothy Dickinson Irving Bryant Thoreau Crane Dreiser de Crèvecoeur, morte à l’âge de 44 ans. Dorothy, célèbre autant pour sa vie scandaleuse que pour sa générosité de philanthrope et de mécène, mariée et divorcée six fois, était une femme d’une envergure exceptionnelle. A l’âge de vingt ans, elle avait eu une fille, Alexandra, officiellement de père inconnu.

 

Alexandra, qui a vécu une enfance solitaire et mélancolique aux côtés de cette mère lointaine avec qui elle a rompu, sent revenir une rancœur ancienne et quitte brusquement la cérémonie. Elle hérite d’un appartement dans Upper East Side, où elle découvre le journal intime de sa mère, et un dossier contenant tous les livres de Jérôme Avallon, un écrivain franco-anglais. En lisant le journal, elle apprend deux choses qui vont bouleverser sa vie : d’abord à quel point sa mère l’aimait, sans être capable de le lui dire, ensuite que Jérôme Avallon est son père et qu’il ignore cette paternité. Ce qui s’ensuit est l’histoire d’une réconciliation, celle d’Alexandra avec l’image de sa mère, et de sa rencontre avec son père et les deux personnes les plus proches de lui, son meilleur ami le peintre californien James Badon, et son amante l’actrice et scénariste Laura Manderley.
Avec ce trio brillant et marginal, Alexandra va vivre des aventures intellectuelles, physiques, humoristiques, une bagarre au cours d’une conférence provocatrice de Jérôme, une arrestation mouvementée et une nuit dans les cellules d’un poste de police, et une fête après le vernissage de Brush qui sera pour elle une sorte de renaissance.

 

Avis

Il est question d’une jeune femme Alexandra dont la mère fantasque surnommée Deedee vient de décéder, très peu de rapport entre les deux femmes Alexandra étant persuadé de n’avoir été qu’un détail dans la vie de sa mère.
Dorothy Dickinson Irving Bryant Thoreau Crane Dreiser de Crèvecoeur laisse donc derrière elle une fille et pas moins de 6 ex-maris, mécène et libertine  elle n’a pourtant cessée sa vie durant de n’aimer qu’un seul homme, le père d’Alexandra, un auteur à succès, Jérôme Avallon.

Tous ses amis se retrouvent au crématorium de Manhattan dont l’ami proche et écrivain Jack Recouac, personnage farfelu, et un sénateur.

 

Alexandra hérite de l’appartement de sa mère avec vue sur Central Park et de toutes ses affaires notamment un journal intime dans lequel Alexandra découvre un grand secret. C’est à partir de ce moment que ce petit roman débute réellement, même si on s’attend plus ou moins au développement de cette mini intrigue le roman reste agréable. Des scènes amusantes, quelques pointes de romantisme, la mondanité new-yorkaise cède la place à des passions simples.

Un roman qui ne restera pas dans les annales mais qui a été un bon divertissement.

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