Les disparues de Dublin - Benjamin Black

Les disparues de Dublin - Benjamin Black

Présentation de l’éditeur

 

C'est à la morgue, dans son repaire, un soir d'ivresse, que le cadavre d'une inconnue déclarée morte dans de troublantes circonstances va obliger Quirke à sortir de l'ombre ? à se lancer dans une enquête que tous cherchent à lui faire abandonner. Car cette enquête, qui met en cause l'Église toute-puissante des années cinquante, menace de dynamiter la haute société catholique, de Dublin à Boston. Et de gangrener l'âme de sa propre famille, en réveillant les blessures les plus enfouies.

Pour Quirke, ce n'était pas tant les morts que les vivants qu'il trouvait inquiétant.

 

Avis

 

C’est à l’écrivain John Banville que l’on doit ce roman noir écrit sous le pseudo de Benjamin Black. L’histoire des Disparues de Dublin se situe entre l’Irlande et Boston dans les années 50 et dont le « héros » Quirke est un médecin légiste alcoolique et veuf, il n’est pas un réel détective mais il est juste curieux de connaître le fin mot de l’histoire.

Sa curiosité se réveille lorsqu’un soir, en pleine nuit et un peu éméché par l’alcool, il découvre son frère d’adoption Mal, travaillant dans le même hôpital que mais du côté des vivants, en train de falsifier un dossier médico-légal sur la mort d’une jeune femme : Christine Falls, officiellement morte d’une embolie pulmonaire mais en fait morte en couche et dont le bébé se retrouve dans les bras d’une infirmière direction Boston.

 

Il serait bon de faire un petit récap : Quirke est le fils adoptif de Garret Griffin, juge installé à Dublin, et frère de Malachy. Il fut marié à Délia, morte en couche, une des filles de Josh Crawford installé à Boston ; quant à Mal il s’est marié avec l’autre fille Crawford : Sarah. Entre les deux frères le climat n’est pas au beau fixe et cette affaire de falsification mènera Quirke à suspecter Mal de la mort de la jeune femme.

 

Des révélations sur sa famille adoptive, sur celle de sa femme, un trafic dont le but est d’ordre religieux, de la violence et la mort, la trahison et le mensonge, le poids de l’Eglise catholique et de ses riches mécènes sont les ingrédients de ce roman. L’atmosphère sombre, le brouillard permanent de Dublin, le passé des irlandais de la côte Est des Etats-Unis donne une touche profondément noire et inquiétante.

 

Le seul point négatif que j’aurais à énoncer serait la longueur, l’intrigue traîne trop ce qui donne l’impression que rien n’avance même s’il est évident que c’est cette longueur qui installe l’atmosphère et les différents indices. En tout cas tout m’a paru s’éterniser cela est surement dû au fait que notre héros n’est pas un réel détective du coup pas de réelle enquête policière autour de cette mort.

Cela dit, le roman a vraiment capturé mon attention que lorsque Quirke se trouve à Boston et que l’on découvre peu à peu le rôle de chacun, leur personnalité, les secrets de famille, le rôle de cet orphelinat catholique et les desseins de cet ordre dont la famille Griffin-Crawford fait partie.

 

Une découverte pas fantastique mais le personnage de Quirke me donne envie de découvrir les autres tomes : La double vie de Laura Swan et La disparition d’April Latimer.

Lu dans le cadre du Challenge Coupe du Monde des Livres

Lu dans le cadre du Challenge Coupe du Monde des Livres

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