Une ville sur écoute - Jon Ottar Olafsson

Une ville sur écoute - Jon Ottar Olafsson

Présentation de l'éditeur

« J'enquêtais sur un homicide tout ce qu'il y a de plus classique et, subitement, je me suis retrouvé poursuivi comme le pire des criminels. »

Décembre 2009. Peu avant Noël, le cadavre d'une femme est découvert à l'intérieur d'un cabanon de pêcheurs, dans un quartier résidentiel de Reykjavík. Si tout prête à croire à une overdose, l'inspecteur David Arnarson est catégorique : la thèse de l'ex-junkie qui aurait replongé ne tient pas la route.

Grâce à la mise sur écoute des proches de la défunte, la police démasque bientôt l'existence d'un trafic de drogue qui semble s'étendre des bas-fonds de la capitale aux hautes sphères d'une Islande traumatisée par la plus grave crise économique de son histoire.

Mais David est bien vite confronté aux rivalités qui l'opposent à certains de ses collègues et aux limites d'un système qui protège ses dirigeants. C'est en cavalier seul qu'il devra mener son enquête, quitte à faire tomber quelques têtes et à mettre la sienne en péril...

C'est comme si Sóley n'avait jamais sa chance. Il y a toujours quelque chose de plus important qu'elle. Pourtant,c'est elle qui est morte.

Avis

 

Cette lecture est une proposition de Babelio, que j’ai accepté avec grand plaisir pour la simple raison que c’est un polar islandais. Un genre que j’ai découvert avec le grand Arnaldur Indridason.

Un mélange de crime, de complot policier, financier et politique, ces simples mots promettent un récit palpitant.

 

L’inspecteur David Arnarson se rend sur les lieux d’un crime, un cabanon de pêcheur de la banlieue de Reykjavik où le corps d’une jeune femme est découvert ; Soley ex-junkie dont la vie dissolue présagée un fin sinistre serait morte, en toute apparence, d’une overdose depuis plusieurs jours sauf que certains indices tendraient à penser à un homicide.  Malheureusement en période de Noël très peu de personnes semblent aller dans la même direction que David. Classer l’affaire au plus vite serait le mieux à faire.

 

David Arnarson est le stéréotype du flic dont la vie personnelle s’effrite et qui mène son enquête en solo, ne prenant pas la peine d’avertir ses supérieurs de ses initiatives et finira par se mettre tout le monde à dos.

 

Inspiré de sa propre expérience dans la police et plus particulièrement au sein du Bureau en charge des enquêtes sur les crimes liés à la crise économique l’auteur nous livre ce roman « Une ville sur écoute » dont le titre est tiré d’un fait qui apparaitra seulement dans les dernières pages : l’écoute téléphonique des citoyens islandais. C’est d’ailleurs grâce à cette surveillance que le meurtrier de Soley sera confondu.

Que dire de plus ? Un style clair certes mais beaucoup de longueur, de retranscriptions d’écoutes,… en gros on traine dans la paperasse. L’intrigue paraissait lourde voire pas très intéressante au début mais je me suis laissée prendre dans l’histoire dès qu’il fut question de fraude à grande échelle, de trafics avec des lithuaniens, de petits malfrats.

Un petit bémol trop de sujets sont traités : inceste, drogue, famille éclatée, magouilles politico-financières, bras de fer entre service de police, corruption, alourdissant le récit. Dommage. Malgré ses faiblesses c’était un bon moment de lecture et m’a donné envie de me replonger dans ce genre littéraire que j’avais mis de côté depuis quelques temps.

 

Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette découverte.

 

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