Prix des lecteurs Livre de Poche 2015

Prix des lecteurs Livre de Poche 2015

Le prix des Lecteurs du Livre de Poche débute dès le mois de Février et durera jusqu'au mois d'Août. Cette année je fais partie du jury dans la catégorie Littérature, chaque mois pendant sept mois chaque membre du jury aura entre 3 et 4 livres à lire.

 

Les 3 premiers sont arrivés aujourd'hui :

 

Le pensionnat des jeunes filles sages d'Anton Disclafani

 

Années 1930, Caroline du Nord. À la suite d'une tragédie familiale, Thea est admise dans un internat pour jeunes filles de la haute société sudiste. Là-bas, on inculque une éducation très stricte aux futures épouses et on remet dans le droit chemin les âmes égarées. Thea, qui a jusqu’alors vécu en toute liberté, va devoir se plier à ces nouvelles règles. Le pensionnat est tenu par un couple sévère qui connaît les véritables raisons de sa venue. Si Mme Holmes juge et condamne, son mari se montre bien plus compréhensif avec la ravissante jeune fille. Rebelle, brave jusqu'à l'inconscience, et surtout, avide de croquer la vie, Thea prend tous les risques, balaie les conventions, bouscule les préjugés. Or depuis la nuit des temps, une telle arrogance se paie au prix fort...

 

Esprit d'hiver de Laura Kasischke

 

Lorsqu’elle se réveille ce matin-là, Holly, angoissée, se précipite dans la chambre de sa fille. Tatiana dort encore, paisible. Pourtant rien n’est plus comme avant en ce jour de Noël. Dehors, le blizzard s’est levé ; les invités ne viendront pas. Au fil des heures, ponctuées par des appels téléphoniques anonymes, Tatiana devient irascible, étrange, inquiétante. Holly se souvient : l’adoption de la fillette si jolie, treize ans auparavant, en Sibérie… Holly s’interroge : « Quelque chose les aurait suivis depuis la Russie jusque chez eux ? »

 

Le quatrième mur de Sorj Chalandon

 

L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique. Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne.

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