15 Mai 2015
Selection Mai - Prix des lecteurs LDP 2015
Présentation
Conte d’hiver commence sous la neige, un matin tranquille, dans les rues de New York. Un cheval blanc échappé de son écurie de Brooklyn trotte vers Manhattan. Son chemin va croiser celui d’un homme en fuite… Conte d'hiver est une ode à la ville que l'on traverse comme le temps, où l'on se promène à la fin du XIXe siècle et autour de l'an 2000. C'est un New York fantasmé, peuplé de personnages étranges et fascinants : un cheval qui vole, un tatoueur orphelin, une femme amoureuse des mots, un gang féroce et des hommes qui rêvent d'« une ville parfaitement juste ». C'est aussi l'histoire d'un amour fou entre un voleur magnifique et une jeune fille fortunée qui, pour s'aimer, devront braver les conventions sociales et les limites de la mort. Il y a tout cela dans Conte d'hiver : la folie, le rêve, le fantastique, le comique, l'invention poétique.
Avis
New York un matin du 19ème siècle bien différent de celui que nous connaissons, un étalon blanc vient de s’échapper de son écurie de Brooklyn et se dirige vers Manhattan où il croise la route d’un homme fuyant des truands, Peter Lake cambrioleur. Ce très long roman débute ainsi, sous la neige.
L’histoire, fantastique si l’on peut la définir ainsi, porte bien son titre de Conte d’hiver car tout le récit est orienté vers le magique et l’émerveillement, on y rencontre d’abord ce fameux étalon blanc dont les capacités dépassent le possible, un homme amoureux qui souhaite changer son destin face à une bande de scélérats dont le but est de broyer toute forme d’amour.
Cette lecture aurait pu être merveilleuse si les longueurs n’étaient pas aussi présentes, 1000 pages ce n’est pas rien, le début est lourd car l’auteur veut nous donner le plus de détails possible afin d’entrer confortablement dans son histoire sauf que ça plombe un peu le rythme. Les personnages multiples auraient pu apporter de la nouveauté sauf que les liens les unissant les uns aux autres sont difficiles à comprendre, c’est toujours le problème des romans trop long d’autant qu’il n’y a pas vraiment d’action du coup la lecture est pesante.
Ce texte pourtant très beau et moralisateur subit la lourdeur d’une intrigue différente à chaque chapitre, petits morceaux d’une intrigue plus grande qui défile avec le temps et dont le dénouement tarde à venir. Il ne faut pas rester sur du négatif car le style de l’auteur est sublime, beaucoup de thèmes sont abordés.