L'enfant de l'étranger - Alan Hollinghurst

Sélection Avril Prix des Lecteurs LDP 2015

Au-delà se trouvait la ligne de partage, invisible mais puissante, comme toute règle ou interdit dans une école privée, qui séparait les bois accessibles de ceux qui ne l'étaient pas.

Présentation

Tout commence en 1913, dans le jardin de la maison de campagne des Sawle dans le Middlesex. Etudiant à Cambridge, le timide George Sawle a invité aux Deux Arpents un de ses camarades, l'aristocratique et énigmatique Cecil Valance. Ces jours dans la maison familiale et le poème qu'ils inspirent à Cecil vont changer leur destin. Et plus encore celui de Daphné, la sœur de George. En ce printemps où rien n'annonce les proches bouleversements de l'Histoire, un pacte se noue secrètement entre les trois jeunes gens, point de départ d'une fresque saisissante à travers le XXe siècle, par l'un des plus grands romanciers anglais contemporains.

Avis

Début 20ème siècle, une société anglaise et ses mœurs, un petit cocon familial et un poète. Voici présenté de façon large le roman d’Alan Hollinghurst faisant partie de la sélection du mois d’Avril pour le Prix des Lecteurs LDP 2015 et … roman repéré à sa sortie lors de la rentrée littéraire 2013. Georges, un des fils de la famille Sawle, arrive un weekend à la maison familiale avec un ami de Cambridge, Cecil Valance. Celui-ci impressionne la petite sœur, Daphné, grande amatrice de poésie.

Tout au long des chapitres c’est la vie aristocratique anglaise qui est décrite à travers deux familles et cinq parties, c’est presque un siècle d’Histoire qui se déroule dans ce récit car le roman débute avant la première guerre mondiale et se termine sur une petite révélation en 2008.

Le lien conducteur de ce roman est le personnage de Cecil Valance, jeune aristo poète et homosexuel, qui pendant sa visite à Deux Arpents batifole dans les bois avec George pour ensuite faire une cour des plus respectables à Daphné. Il est donc question de la relation qui se nouera entre trois personnes pendant un été et qui bouleversera les années à venir, même après la mort de Cecil en 1916.

Alors c’est roman qui tire en longueur et c’est dommage car l’époque et le lieu se seraient prêté à davantage de rebondissements ou alors à une belle histoire qui aurait pu se concentrer sur 400 pages et aurait du coup été un peu moins floue. La quatrième de couv’ promettait un roman passionnant et malheureusement c’est devenu une lecture ennuyeuse. On a peine à sortir la tête de l’eau même après la dernière page les thèmes abordés ne restent que survolés, et l’histoire qu’une illusion. Malgré ces points négatifs j’ai très envie le relire plus tranquillement, moins pressée par le temps, je pense sincèrement avoir loupé quelque chose.

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