Le décalogue, tome 9: Le papyrus de Kôm-Ombo

de Giroud et Faure

Présentation
Pendant les conquêtes napoléoniennes, de nombreux scientifiques, archéologues ou artistes se sont rendus en territoires conquis pour y découvrir des cultures et des paysages différents. C’est, dans cet album, le cas Fernand Desnouettes le futur auteur du décalogue et de ses gravures qui se rend en 1798 sur les bords du Nil à la recherche d’un sanctuaire perdu qui abriterais un peuple adepte d’un culte étrange dérivé de l’islam et créé a la mort du prophète.

Cet amoureux de la culture musulmane est accompagné par un capitaine de l’armée napoléonienne : Eugène Nadal. Ce vigoureux jeune homme, comme la plupart des occidentaux de l’époque, ne jure que par les pyramides et les pharaons. Mais sa rencontre avec l’archéologue artiste va l’entraîner lui et ses hussards dans un désert hostile, peuplé de Mameluks.

Mais ces aventures guerrières ne sont rien a coté de ce qui l’attend dans le sanctuaire si étonnant.

Avis
Suite et presque fin de cette série qui, malgré le sujet intéressant et l'idée très originale de l'auteur, m'a laissé dubitative. L'histoire de certains tomes est très prenante alors que dans d'autres le récit n'est pas du tout captivant. Concernant ce tome 9 le lecteur fait enfin la connaissance de l'auteur des aquarelles contenue dans Nahik: Fernand Desnouettes, Eugène Nadal doit assurer la protection de l'artiste qui souhaite rejoindre le site de Kôm-Ombo et de retrouver le Labyrinthe de Thot au milieu duquel se trouverait les derniers adeptes de la forme originel de l'Islam.

C'est un magnifique voyage sur les terres arides d'Egypte que nous emmène Giroud, le scénario regorge de rebondissements digne d'un des plus beau récit d'aventure. Les dessins de Michel Faure sont juste magnifiques grâce à un style particulier qui rappelle celui de BD plus anciennes, la première page de l'album suffit à vous transporter à l'époque de la campagne d'Egypte.

Un neuvième tome réussi et dont l'histoire est bien plus passionnante que les précédentes, mais peut-être est-ce du au fait que l'on s'approche enfin de la vérité.