Les futurs de Liu Cixin, tome 6 : Proies et prédateurs - Liu Cixin & Jean-david Morvan

Présentation
Un surprenant émissaire informe l'ONU que des extraterrestres sont en route sur leur planète-vaisseau en forme de tore, le Dévoreur. Ceinturant notre planète, ils en absorberont la moindre ressource, puis la recracheront comme on le fait d'un noyau. Notre fin est inéluctable : leur supériorité technologique ne laisse aucun doute. Un soldat met en œuvre tous les moyens imaginables pour riposter.

Avis
Alors que des archéologues sont en pleine fouilles en Éthiopie, un étrange sanctuaire est mis au jour. S'y entremêle squelettes humains et ... de dinosaures, ce qui est fort improbable puisque des milliers d'années séparent les deux espèces. Alors qu'ils sont en pleine réflexion les archéologues sont surpris par une nuée de fourmis rouges qui les attaquent et les dévorent.

Au même moment l'ONU reçoit un message d'alerte, un objet non identifié serait en train de se diriger vers la Terre. Le commandant Dongfang Zhiyan décolle d'une base militaire avec une unité de défense, l'arme thermonucléaire à leur bord. L'objet s'arrête d'un coup, il s'agit en fait d'un cristal leur délivrant un message.
L'espèce humaine est en grand danger, la Terre risque fort de disparaître ... Le dévoreur de planète est en route, un anneau gigantesque qui se rapproche et absorbe toutes les ressources.

Troisième album que je lis des récits de Liu Cixin, il est prévu que la collection en compte une quinzaine. Dans cet opus un énorme vaisseau avec à son bord des êtres pour le moins particuliers. Cet "aspirateur" de ressources en forme d'anneau mettra un siècle à récupérer les richesses de la planète avant d'en recracher un noyau stérile. Comme tout bon film hollywoodien, un héros va se démarquer et tenter de sauver ses semblables, de la rencontre du chef de "l'escadron de la mort" et notre héros découle un dialogue non dénué d'un certain sens. L'histoire de la Terre et d'anciennes civilisations, la conquête humaine et le sort réservé aux vainqueurs sont expliqués comme un avertissement à notre société.
Une adaptation exceptionnelle et une représentation du dévoreur qui fait froid dans le dos.