5 Juillet 2023
Présentation
Hanami, en japonais, renvoie aux cerisiers en fleur : au fait de regarder et d’apprécier la beauté de leurs couleurs. Il s’agit d’une ode à la nature et au printemps, d’une invitation à sortir et profiter. C’est ce qu’ont fait Julia et son compagnon Marc, il y a quelques années, lorsqu’ils ont décidé de quitter l’Espagne pour découvrir le pays du Soleil-Levant. Pour ces deux fervents admirateurs de la culture japonaise, c'est ni plus ni moins que le voyage de leur vie qui commence.
Dans ce carnet de voyage en bande dessinée, la découverte du folklore tokyoïte côtoie les péripéties journalières et révèle un pays source d’émerveillements inépuisables. D’abord déstabilisé par les aspects énigmatiques de la culture japonaise, le couple se laisse peu à peu conquérir par ce pays fascinant.
À travers une série de saynètes qui figurent autant d’anecdotes farfelues, Julia nous embarque dans son quotidien, partage ses craintes et ses émerveillements. En grande amatrice de la pop culture japonaise, elle livre une œuvre riche et ultra-référencée, qui plaira aux experts de l’archipel comme aux grands voyageurs.
Avis
Julia et Marc décident de quitter l’Espagne pour quelques mois afin de réaliser leur rêve : vivre au Japon. Lui est devenu compositeur après avoir quitté son emploi d’ingénieur, et elle illustratrice.
A l’issu de ces 6 mois au pays du soleil levant, Julia livre dans cette BD son quotidien fait d’un bonheur de se retrouver enfin dans ce pays de s’émerveiller de tout ce qui les entoure, et de nombreuses complications
Hanami est un activité dont parlent même les journaux télévisés français, ce temps où les cerisiers sont en fleurs et ce bonheur qu’on les Japonais à aller admirer cette explosion de couleur rose qui ne dure que quelques jours, symbole de renouveau.
Cette lecture est certes une invitation à s’exiler, à effectuer ce voyage tant rêver (et dont je rêve moi-même). Julia Cejas nous montre par de courts chapitres toutes les déconvenues auxquelles le couple a dû faire face : les cours de langue, la nourriture apparemment assez chère et ses nombreux petits restaurants d’où s’échappent une odeur plus qu’alléchante, les sanitaires avec leur siège aux fonctionnalités multiples et incompréhensibles, le tri des ordures et les jours de collecte… et un espace de vie étroit, à peine 19m² qu’il faut partager, un mode de vie si différent du leur, du notre.
Une véritable expérience de vie découpée en petits chapitres et illustrée avec un style manga en rouge et gris-bleu.