11 Octobre 2023
Présentation
Dans ce Cocktail de saison, on emprunte la N20 et des longs courriers. On trinque avec Fitzgerald et Hemingway. On s’échappe à Biarritz, Venise ou New York. On se remémore les années Giscard et un incroyable réveillon au Meurice. On célèbre les 50 ans du Parrain. Des ombres de disparus passent, s’attardent. Tel un antidote à la mélancolie, les mots buissonniers d’Éric Neuhoff sont à consommer sans modération, à la manière d’"Avec mon meilleur souvenir de Françoise Sagan" ou de "Ma vie entre les lignes" d’Antoine Blondin. Des croquis de mémoire où se mêlent portraits, voyages, choses vues, flâneries cinématographiques, esquisses de journal. Comme des photos dans un album souvenir. Comme une quête du temps enfui. Comme les pages arrachées, et offertes, d’un carnet.
Un livre réjouissant, porté par l’écriture immédiatement reconnaissable d’un dandy littéraire au style tendre, ironique et élégant.
Avis
La nostalgie du temps passé est l'idée centrale du roman, se souvenir des moments qui ont marqué notre existence, les lieux qui ont laissé une empreinte sur nous et surtout les personnes que l'on a pu rencontrer.
Ensemble de chroniques, Cocktail de saison emporte le lecteur au cœur des années 70 dans une sorte de langueur à la découverte de ce qui a "construit" l'auteur: les films, les lectures, personnes, lieux. Une énumération qui ne m'a pas conquise, il m'a manqué un fil conducteur plutôt que cette mélancolie du temps passé, le changement qui montre que les années passent, qu'il est difficile de revenir en arrière.
Je ne pense pas que ce livre puisse s'adresser à un lectorat très large, mais davantage aux personnes ayant vécu ces années.