J’ai un ami de Manon Fargetton & Lili Wood

Dans J’ai un ami, le narrateur est un jeune enfant, que l’on suppose être un garçon, qui nous explique le lien qui l’unit à une présence qu’il est difficile de se représenter, une sorte d’ami imaginaire qui l’attend, avec qui il explore la plage et ses environs, avec qui il partage son gouter et avec qui il échange des secrets et des rêve. Cet ami silencieux, dévoué et omniprésent dans le cœur de l’enfant, dans ses gestes et dans sa façon d’observer le monde. Cet ami est là entre ces pages.

Les mots sont une poésie : « Le vent ébouriffe nos cheveux et peigne nos secrets. » Des mots simples, doux, comme une caresse, qui m’ont donné envie de me laisser aller à la rêverie. Les illustrations s’ouvrent sur une nature apaisante malgré le vent que l’on suppose ou la tempête qui approche, des dunes, des nuages, une mer… une nature qui devient le jardin secret de cet enfant et de son ami. Mes petits lecteurs ont émis l’hypothèse que son ami était le sable, toujours présent malgré le vent.

Ce livre est une ode magnifique à l’enfance.

Présentation de l'éditeur
« J’ai un ami. Chaque fois que j’arrive, il m’attend. On construit les plus beaux châteaux. Et puis on les écrabouille ! On apprivoise des bêtes féroces. On invente des chemins qui n’existent pas. On s’y perd un peu, pour voir. Pendant que je me baigne, mon ami veille sur moi en sifflant des chansons étranges. Il cache des cadeaux pour que je les trouve. Parfois, quand il frissonne, tous les oiseaux s’envolent d’un coup ! »