28 Janvier 2011
Résumé
Un petit rappel, on est en Côte d’Ivoire dans les années 70 au sein du quartier de Yopougon où les histoires se multiplient autour des 3 amies : Aya, Adjoua et Bintou.
Dans le tome 5, Aya avait rencontré des problèmes avec un de ces prof qui avait tenté de la violé mais à côté de ce malheur c’est Didier un jeune magistrat qui lui tourne autour.
Adjoua fait toujours tourné son maquis mais Mamadou n’a toujours pas trouvé comment prendre le bon chemin (il s’est acoquiné avec une femme riche qui lui a fourni l’appartement dans lequel il vit)
Bintou a démasqué Grégoire déguisé en faux prêtre et qui « dévalise » les honnête gens, la chasse à l’homme est lancée.
Moussa a été retrouvé par son père, Albert qui pour cacher son homosexualité décide d’épouser Isodorine une fille du village…
Avis
Le dénouement est proche. Aya qui pensait arriver au bout de ses peines et confronter à un autre problème car le prof en question n’est autre que l’oncle de Didier, malgré tout il lui faut le coincé et le faire enfermé.
Ce n’est pas le seul car Moussa a été jeté en prison par son père pour avoir dilapidé des millions en bonnes œuvres, il y rencontrera Grégoire qu’il considérera comme un frère et c’est peu dire !
L’homosexualité est toujours une difficulté pour Albert ainsi que pour Innocent, à Abidjan comme à Paris il est difficile d’être soi-même.
L’auteure y aborde toujours des sujets sensibles, chacun se trouve dans une position peu confortable et les intrigues sont assez rocambolesques mais c’est le charme de cette série. Humour des malentendus et vérités qui dérangent. D’ailleurs un point particulier y est abordé celui de l’obtention d’une carte de séjour en France qui relève du parcours du combattant et je vous assure, pour l’avoir vécu, que les descriptions n’ont rien d’exagérées.
Des fins heureuses pour chacun c’est ce que Marguerite Abouet a souhaité nous livrer pour nous montrer que la Côte d’Ivoire c’est aussi ça. Un tome 6 pour un dernier tome ? je n’ose l’imaginer je m’y refuse même !!!
Pour ceux qui ne connaissent pas il est temps dêh !