Divines amours - Michael Bracewell

9782752903907Quatrième de couverture

 

Londres, fin des années 1970 : Ancien du prestigieux collège d’Eton, Miles Harrier est aussi beau que snob – et plus bourreau des cœurs que foudre de guerre. Après avoir fait perdre la tête à la fragile et artiste Kelly O’ Kelly, il hésite entre les deux amies d’enfance qu’il vient juste de retrouver. D’un côté il y a Lucinda, charmante publicitaire ; de l’autre Stella, mannequin inaccessible. Elles sont colocataires, ce qui n’arrange en rien les affaires de Mr Harrier. Mais il est loin de se douter que le destin va s’en mêler et que ce marivaudage s’avérera funeste, à la fois pour Kelly et pour Lucinda.
Resté seul avec Stella, Miles espère entamer une passion à sa mesure. Mais l’idole se révèle aussi fascinante que frigide. Cet authentique premier amour saura-t-il s’épanouir malgré tout ?


Entre tendresse et ironie dévastatrice, Michael Bracewell livre le portrait d’une génération et éclaire le chemin qui mène des enthousiasmes de la jeunesse au conformisme de l’âge adulte. Il signe une brillante comédie de mœurs où sont disséqués les jeux de l’amour et du hasard, le pouvoir de la beauté et le piège du désir.

 

 

Avis

 

Je serais assez tentée d’assimiler ce roman à Woody Allen pour sa narration : moitié personnage moitié voix off. J’ai beaucoup aimé ce style.

Assez perturbé par le début qui me paraissait confus et avant de saisir réellement la portée de chaque histoire, j’ai été tenté de laisser le livre tomber de mes mains, mais c’est sans compter sur ma curiosité légendaire : il faut absolument que je sache où l’auteur veut nous embarquer et qu’à t-il à nous faire découvrir. Aucune déception.

 

Le roman s’articule autour d’un personnage principal, Miles, autour duquel gravitent quatre autres âmes en  peine, Kelly – Stella – Lucinda et James, que l’on rencontre au fur et à mesure jusqu’à ce que l’auteur les entremêle et nous dévoile leur histoire commune. Il y a aussi un couple homosexuel Douglas et Chris qui connaissent eux aussi les affres de l’amour.

On avance dans le temps avec quelque fois des petits flash-back incongrus, le lecteur peut ainsi arpenter les méandres de ce groupe de jeunes gens en proie à un problème de taille : la recherche du bonheur.

 

Il est clair que les choses avancent très lentement dans ce roman mais on n’est guère déçu en arrivant au bout (si on y parvient), très peu de rebondissements (si ma mémoire est bonne un seul en fait mais qui va énormément changer la donne), beaucoup de questionnement pour des personnes aussi jeunes car ils ont (mis à part Douglas) tous autour de la trentaine et évaluent la vie comme s’ils en avaient 50. Je trouve quand même leur vision des choses un peu lourde, disons peut être un peu trop psy.

 

L’auteur souhaite réellement faire entrer le lecteur dans le roman, descriptions très pointue des moindres décors, des détails de la vie mondaine ou des rues pauvres de Londres. Je reste assez mitigée sur ce roman car rien de mémorable n’en ressort, des personnages perdus dans leur début de vie d’adulte et une évolution lente mais plaisante.

 

 

Merci à Blog-o-book et aux éditions Phebus

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B
<br /> Si j'ai aussi eu la patience d'aller jusqu'au bout, je t'avoue que je me suis forcée.<br /> <br /> Je n'ai pas réussi à entrer en empathie avec les personnages. Pour tout dire, leurs tribulations m'ont laissée absolument indifférentes. L'auteur, malgré sa remarquable plume, n'a pas réussi à me<br /> convaincre de leur histoire : à en faire trop dans la psychologie, on ne gagne pas nécessairement en profondeur.<br /> <br /> Tant pis!<br /> <br /> <br />
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S
Très difficile d'entrer dans le roman au début mais finalement la curiosité l'a emporté sur l'ennui