Icelander – Dustin Long

 

IcelanderQuatrième de couverture

 

C’est jour de fête à New Crúiskeen : on honore la mémoire d’Emily Bean, la célèbre enquêtrice, pourfendeuse du mal et redresseuse de torts. Mais la veille, Shirley MacGuffin a été assassiné ; tous s’attendent à ce que Notre Héroïne, meilleure amie de la défunte et fille d’Emily Bean, se charge elle-même de l’enquête. Sauf que Notre Héroïne se moque bien de pourfendre le mal et redresser les torts… Pourtant, bien qu’elle n’ait aucune envie d’affronter les redoutables Refurserkir, guerriers mystiques du Vanaheim, elle va devoir reprendre du service.

 

Hommage étourdissant aux pulps et à la mythologie nordique, entre Pynchon et Jasper

Fforde, Icelander comporte en outre un duo de détectives métaphysiques, un pays imaginaire situé sous l’Islande et une scène mémorable de karaoké scaldique. »

 

 

 

Avis

 

Le roman débute pour le moins bizarrement avec une note de préface de l’éditeur mentionnant que le roman est basé sur les Mémoires d’Emily Bean écrits par Magnus Valison et précisant que le roman sera truffé de note de bas de page pour aider le lecteur, suivie ensuite par un Dramatis personae issue de ces mêmes mémoires. Rien de grave donc et la lecture continue.

 

J’enchaîne sur un prélude d’une cinquantaine de pages, un récit qui alterne passé et présent de Notre Héroïne qui n’a donc pas de prénom à part celui-ci, chose étrange que ce roman basé sur des récits fictifs existants avec des personnages « existants » et dont l’héroïne n’est même pas pourvu de prénom. Ça m’a légèrement rebuté comme si cette jeune femme survolait l’histoire ; je ne m’avoue pas vaincu pour autant. La lecture continue !

 

La première partie « Ludo » est composée de récits venant de différents narrateurs, l’histoire prend forme.

Il m’a semblé que le prélude posait réellement le gros de l’histoire et que la partie « Ludo » en apportait les indices ; le style m’a posé problème au début je n’arrivais pas à comprendre où m’emmenait cette lecture.

 

Troisième et dernière partie nommée « Cluedo », le dénouement de toute cette histoire abracadabrantesque dont l’intrigue si bien ficelée à faillit me faire perdre la tête.

 

Ce roman est vraiment déroutant, il est basé sur des mémoires qui n’existent pas, écrites pas un auteur qui n’existe pas, et faisant référence à un endroit, Vanaheim,  qui n’existe pas sauf dans la mythologie nordique (c’est le monde des dieux Vanes), ce n’est pas fini car cet éditeur qui a écrit la préface n’est en fait que l’auteur lui-même voulant nous emmener sur une fausse piste. Alors quand on ignore tout ça il est difficile d’entrer dans l’histoire, ce qui m’a quand même pris du temps.

Passée cette intrigue, une autre s’y rajoute outre le meurtre de Shirley il est fait référence à un projet Hamlet, l’Hamlet de Shakespeare mais aussi de Thomas Kyd. Etrange dites vous ?

 

Beaucoup d’aller et retour dans le passé pour nous faire comprendre ce qui se passe dans le présent, des références à la mythologie nordique et à cette Emily Bean, du coup j’ignore quel est le genre littéraire de ce roman, polar ? fiction ?

Quand à sa construction, l’auteur a vraiment créé sa griffe : un prélude qui installe l’histoire, puis une première partie qui nous donne des précisions sur le prélude via différents narrateurs à différents moments du prélude (ça paraît bizarre dit comme ça mais c’est réellement cette construction qui fait l’attrait de ce roman) et une troisième partie qui nous donne la clé de l’intrigue, un peu comme un jeu de piste.

Intéressant.

 

 

Merci à BOB pour ce partenriat et aux édition Asphalte 

 

Petite curiosité sur le site d'Asphalte, la playlist de l'auteur

 

 

 

 

 

 

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