3 Février 2011
Résumé
Pourquoi l'inspecteur Erlendur use-t-'il sa mauvaise humeur à rechercher l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des photos pornographiques immondes et, coincées sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans?
Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère être un violeur? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de cette enfant? A quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisés pudiquement la Cité des Jarres? Pourquoi nos enfants nous font-ils toujours souffrir? Pourquoi partout dans le monde la vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri?
Avis
Premier volet des « aventures » de l’inspecteur islandais Erlendur dont le terrain de jeu est la ville de Reykjavik. C’est dans celle-ci que le cadavre d’un vieil homme est retrouvé mais cette fois ce ne sera pas « encore un de ces meurtres typiquement islandais, un » truc bête et méchant »
Une enquête de routine qui va vite viré au cauchemar : ce vieux Holberg non content de collectionner sur son PC des tas de films porno mettant en scène Dieu sait quoi ! Mais une vieille photo représentant une tombe d’enfant est dissimulé dans un tiroir, mais le plus énigmatique est le mot que le meurtrier a laissé sur le cadavre : Je suis lui.
Les personnages quant à eux sont tous aussi pitoyable les uns que les autres, le flic asocial et déprimé dont la famille est complètement disloquée donne quand même de la profondeur au roman, sans parler de la claustrophobie liée au lieu (l’Islande) et au temps maussade (il pleut tout au long du roman).
Un bon polar qui tourne autour d’une collection d’organe et d’un gigantesque fichier génétique (casse tête juridico-politique à cette époque), le viol et les secrets, cela pourrait certes être très tentant mais malheureusement on devine le final bien trop tôt il est certes captivant mais ça s’arrête là (son dernier roman Hypothermie est largement mieux). Une enquête banale donc bien que le point de départ était très encourageant.
Je ne m’avoue pas vaincue pour autant, en route pour La femme en vert.