14 Décembre 2010
On est en Autriche, dans la vallée du Tyrol et ce que tout le monde attend c’est la pluie dans cette pension familiale. Une rencontre va avoir lieu entre un homme et une jeune fille au cours d’une nuit où la pluie va enfin faire son apparition et gommer cette sécheresse.
Cette rencontre sera des plus brève autant que des plus curieuse car cette jeune fille va apparaître dans la chambre de l’homme sans s’en rendre compte, elle est somnambule. Avant de s’en rendre compte le narrateur va croire à un élan du cœur de la jeune femme dû pour une grande partie à la chaleur régnante et assoiffée de baisers.
L’orage éclate, la jeune fille reprend ses esprits et au matin elle n’a plus aucun souvenir de cette nuit sauf peut-être une légère sensation que le jeune homme croit percevoir.
Un paysage desséché et assoiffé et une jeune fille qui représente elle-même cette soif par une demande impatiente quasi hystérique de baisers, sont-ils tous deux liés ? Ou représentent-ils au début dans leur calme apparent une lassitude qui explose l’un par la venue de la pluie et l’autre par les baisers ? Quoi qu’il en soit la nature de la jeune femme est, je pense, liée à la nature elle-même puisqu’elle subit cette pesante chaleur et sécheresse tout comme le paysage environnant.
Une nouvelle si différente de ce que j’ai pu lire de Zweig où il est surtout question de sentiments et de retenue alors que dans celle ci il y a un laisser aller, tout explose.