20 Octobre 2011
Quatrième de couverture
“Au mois de novembre dernier, j'ai fait un cauchemar. On était en 1924 et je me retrouvais à Riverton.”
Eté 1924 : au cours d'une grande soirée donnée au château de Riverton, le poète Robert Hunter se suicide sous les yeux des sœurs Hartford. Les deux femmes ne se reparleront plus jamais après ce drame.
Hiver 1999 : une jeune cinéaste prépare un film sur ce scandale des années 20. Il ne reste plus qu'un seul témoin vivant de l'époque, Grace Bradley, alors domestique au château. Mais Grace a changé de vie, tiré un trait sur Riverton et ses secrets, du moins le croit-elle. Car le passé lentement se réveille…
Best-seller en Australie, en cours de traduction dans une vingtaine de pays, Les brumes de Riverton est un premier roman envoûtant au souffle rare, plein de mystères et de secrets, qui mêle les destins d'une famille anglaise à travers tout le XXème siècle, et nous plonge dans la vie de Grace, une femme hors du commun.
Avis
Première pensée : très long, j’ai mis un temps fou à le terminer car me semble t-il la véritable intrigue ne venant que tardivement, mais j’avoue que je ne suis pas déçue d’être arrivée au bout car le dénouement le valait bien.
C’est en 1924 lors d’une soirée mondaine chez les Hartford, au château de Riverton, que le célèbre poète Robert Hunter se suicide sous les yeux des sœurs Hartford, un drame qui a définitivement séparée les deux jeunes femmes, mais pourquoi ?
Nous revenons sur cette tragédie en 1999 grâce à une cinéaste qui prépare un film sur ce bouleversement et qui décide d’interviewer un témoin de cette époque, Grace, domestique au château de Riverton à l’époque des faits, et dont la vie a été imbriquée dans celle des trois enfants Hartford : Emmeline, Hannah et David.
Un peu de mystère, beaucoup de secrets et surtout une famille qui va traverser nombre de drames, on arpente l’Histoire avec ses membres, on oscille entre passé et présent, chaque détail est relié à un autre pour former le tableau d’une destinée. Très beau.