4 Janvier 2011
Quatrième de couverture
Deuxième enquête pour Enola Holmes : retrouver une jeune lady disparue dans les dangereux bas-fonds de Londres…
Londres, 1889. Enola Holmes, sœur du célèbre Sherlock, ayant échappé à la vigilance de ses frères, a ouvert sous une fausse identité un cabinet de « Spécialiste en recherches, toutes disparitions ». Son premier client : le Dr. Watson en personne !… Il cherche précisément à retrouver la piste d'Enola, qu'il ne reconnaît pas .
Si Enola ne peut aider Watson, elle s'intéresse à un autre cas qu'il lui mentionne : la disparition de la jeune fille d'un baronet, Lady Cecily Alistair, une adolescente loin d'être bien comme il faut…
Avis
La revoilà, Enola Holmes cette toute jeune fille de 14 ans ½ maintenant, petite sœur de Sherlock Holmes qui mène sa vie tambour battant dansle quartier de l’East End à Londres où elle espère que son frère ne viendra pas la dénicher.
Elle a ouvert un cabinet spécialisée dans les recherches de personnes sous le couvert du Dr Leslie T. Ragostin, car une femme ne peut en aucun cas se permettre une chose pareille, elle est donc officiellement sa secrétaire dénommée Ivy Meshle mais aussi lorsqu’elle enfille les atours d’une femme marié, cele du Dr Ragostin afin de pouvoir enquêter en son nom.
Dans ce tome, elle est aussi une religieuse muette qui parcourt un quartier malfamé afin de venir en aide aux démunis. Sous ses déguisements, elle vie la vie qui lui convient en attendant d’avoir des nouvelles de sa mère. Mais une nuit alors qu’elle vient d’aider une femme, voilà qu’un inconnu essaie de l’étrangler avec un lacet.
A côté de ça, voilà que ce cher Dr Watson se rend au bureau du Dr Ragostin afin d’aider un ami, Sherlock, à retrouver sa sœur disparue, à son insu bien sûr !
Mais c’est une autre disparition qui l’a préoccupe, celle de Lady Cecily Alistair. Disparition étouffée par la famille afin de sauvegarder son honneur.
On entre davantage dans les pensée d’Enola pour cette affaire, un rythme plaisant et toujours cette écriture assez claire pour être comprise du jeune public (roman jeunesse je le rappelle), les situations sont bien plus noires que dans le premier tome car l’héroïne de promène dans les bas-fond de Londres en cette année 1889, permettant à l’auteure de nous donner une vision sombre de la condition sociale des ouvriers de l’époque.
C’est vraiment passionnant, tout ce mystère et ces aventures ainsi que le plaisir de nous voir dépeindre ce grand Sherlock en grand frère très soucieux du bien être de sa jeune fugueuse de sœur, l’auteure nous livre une héroïne frondeuse.