Pas de pitié pour Martin - Karin Slaughter

Quatrième de couverture

Il est ingrat, médiocre, désespérément seul, et il a la poisse. A bientôt quarante ans, il vit toujours chez sa mère, dont il est la risée et le souffre-douleur. Bref, toute l’existence de Martin Reed est placée sous le signe de l’humiliation et de l’échec. Par un malencontreux concours de circonstances, il se retrouve un beau matin accusé du meurtre horrifique d’une de ses collègues. De quiproquos en malentendus, Martin voit le sort s’acharner sur lui. La troublante inspectrice Albada, seule à douter de sa culpabilité, fera son possible pour l’arracher à l’engrenage infernal. Mais quand la déveine vous colle à la peau, même les anges gardiens n’y peuvent rien... En marge des grands thrillers qui ont fait sa renommée dans le monde entier, ce roman révèle Karin Slaughter sous un jour inattendu : celui de l’humour noir et sanglant à souhait.

Avis

Livre court certes puisqu’il ne fait que 150 pages mais le « que » ici n’a pas d’importance puisqu’il s’agit surtout d’un condensé de thriller et d’humour. Ce pauvre Martin Reed, désespérant homme d’une quarantaine d’années qui se fait chambrer à tout bout de champ par ses collègues de boulot, par la police, son assureur. Mais malgré tous ses malheurs Martin est un homme intelligent, vit encore avec sa mère et a un physique ingrat certes mais tout va vite changer.

Une de ses collègues de boulot est retrouvée assassinée très sauvagement en effet on lui a roulé dessus 3 fois, les soupçons se portent évidemment sur lui lorsque la police détecte des traces de sang sur son pare choc. A partir de là il va lui-même s’enfoncer pour éviter de dévoiler un petit secret, il finira en prison en tant que meurtrier multirécidiviste et cette mère possessive qu’est la sienne deviendra une « star » invitée sur de nombreux plateaux télé.

Entre polar  (dont il est fait référence plusieurs fois dans ce roman via les lectures de Martin) et drame humoristique, Karin Slaughter nous dépeint les mésaventures d’un vrai looser, un vrai de vrai mais qui se plait dans ce rôle. Mais les autres personnages ne sont pas en reste : une mère complètement dingue qui rêve de voir son fils revêtir un quelconque vice afin d’intégrer des associations d’aides aux parents, un secrétaire noire et opulente voleuse de vêtements de couleur vive et une inspectrice mythomane qui s’invente à la mort de son mari violent, une petite amie cancéreuse pour se faire des amis. Ce roman nous définit ce qu’est le pathétique et c’est vraiment pas croyable.

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