26 Août 2011
Présentation de l'éditeur
« Il y a presque toujours dans la vie un moment clé, un point divisant le temps entre un avant et un après – un accident ou une histoire d’amour, un voyage ou peut-être un décès… »
Ainsi commence le récit que fait Gabriel, dix-sept ans, de l’été qui changea le cours de sa vie. Renvoyé du pensionnat, il s’installe à Manhattan chez son frère Spencer, qui, rompant avec la tradition de leur aristocratique famille, a renoncé à la carrière diplomatique pour la bohème littéraire. Enivré par sa liberté toute neuve, Gabriel a hâte de goûter aux plaisirs de la ville. C’est dans le grand monde, dont son frère lui ouvre les portes, qu’il croise le chemin de Lillian Dawes. Artiste ? Aventurière ? Espionne ? Cette jeune femme, indépendante et mystérieuse, semble mener plusieurs vies. Elle est de celles qui enflamment l’imagination des hommes. Ni Spencer ni Gabriel ne sortiront indemnes de cette rencontre…
Dans une prose raffinée, aux accents nostalgiques dans la lignée de Scott Fitzgerald, Katherine Mosby signe un très beau roman d’apprentissage dans le New York des années 1950.
Avis
Années 50. Expulsé de son pensionnat, Gabriel, 17 ans, est hébergé par son frère, Spencer, écrivain bohème, dans son antre de Manhattan. Une nouvelle vie commence pour ces deux frères issus de la bourgeoisie new yorkaise, orphelins et tellement différents.
Tout débute avec l’arrivée de Tante Lavinia, excentrique mais bienveillante, puis c’est Lilian qui fait son apparition dans la vie du jeune Gabriel et va littéralement lui faire tourner la tête, obnubilé sur sa vie, sa personne, sa véritable identité.... Une jeune femme qui parait bien sous tout rapport, une artiste énigmatique, une espionne, des noms différents, une femme qui a le don de transporter l’imagination des hommes.
Il y a bien sur d’autres personnages qui agrémentent le roman de bout en bout tel Ling, le valet, ou encore une jeune mère et sa fille complètement « déboussolées », la cousine Hadley, j’en passe et des meilleurs ; bref un roman haut en couleur qui dans le New York des années 50, culturellement en voie d’épanouissement, on ressent l’amour grandissant entre ces deux frères qui se sont peu côtoyés auparavant et qui auront du mal à se quitter.
Tout en délicatesse et en retenu ce roman d’apprentissage dégage un petit côté démodé et rafraichissant qui ravi, d’une lecture simple où tout paraît lisse mais où l’intrigue tire le lecteur jusqu’à la fin.