XXème siècle – Champs-Elysées-Clémenceau – Métronome

nullMétronome - Lorànt Deutsch

 

 

XXème siècle – Champs-Elysées-Clémenceau – Les allées du pouvoir

 

Station Champs-Elysées-Clémenceau… On pourrait y ajouter de Gaulle et Churchill puisque les statues de ces deux illustres figures de la Seconde Guerre mondiale sont venues rejoindre ici le Tigre, personnage quasi allégorique de la Première Guerre.  A croire que ce carrefour du bas des Champs-Elysées est voué aux conflits les plus sanglants, alors qu’il aurait pu être celui de l’entente et de la concorde… Le Grand et le Petit Palais sont là pour en témoigner. N’ont-ils pas été érigés lors de l’Exposition universelle de 1900, symbole d’échanges et de rapprochements entre les hommes ?

 

C’est sous l’Arc de Triomphe de Napoléon que repose le corps du soldat inconnu, en face l’avenue des Champs-Elysées où défilèrent les troupes allemandes en 1940 et où le 26 août 1944 le général de Gaulle défila à son tour pour le défilé de la Victoire. Un endroit de célébration :

 

Le long des Champs, la République a rendez-vous avec la patrie, l’honneur et l’armée dans le défilé des troupes le 14 juillet. Est-ce pour cela que se sont tenus ici quelques rassemblements parmi les plus importants de l’Histoire de France ? Une houle infinie pour fêter de Gaulle et la libération de Paris en 1944, une autre pour exprimer l’attachement au Général le 30 mai 1968, une autre encore pour célébrer Zidane et la victoire de l’équipe nationale de football en 1998. Les époques changent, pas la majesté des lieux.

 

Face à la place de la Concorde se trouve le Palais-Bourbon, siège de l’Assemblée Nationale, construit en 1722 pour Louise de Bourbon, fille légitimée de Louis XIV et de la Montespan. En février 1934, trente mille personnes sont rassemblées devant le Palais menaçant de le prendre d’assaut et de renverser la République, un affrontement qui fera dix-sept morts et des milliers de blessés ; trois jours plus tard ça recommence encore des morts.

 

  

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