La Science à l'épreuve des mauvaises langues - Annabelle Kremer-Lecointre & Arnaud Rafaelian

10 idées reçues décryptées pour bien comprendre la démarche scientifique

Présentation
« La science, c’est une affaire de génies. » « S’il n’y a pas d’expériences, ce n’est pas de la science. » « Les scientifiques se trompent, on ne peut pas leur faire confiance. » « Les experts scientifiques sont tout-puissants et corrompus. » Voici quelques-unes des 10 idées reçues sur la science qu’Annabelle Kremer-Lecointre décortique à la loupe dans ce livre salutaire et indispensable. En ces temps de méfiance, parfois même de défiance envers la science, elle revient aux fondamentaux et nous explique comment se fait la science : en suivant une méthode rigoureuse et solide. Ce livre donnera des réponses aux enseignants parfois désorientés par des élèves mettant en question le contenu de leur cours et, pour tous les lecteurs, des arguments pour débattre sereinement de science en société. Les illustrations d’Arnaud Rafaelian apportent à cet ouvrage la touche d’humour qui permet d’en saisir le contenu avec le sourire.

Avis
Des idées reçues sur la science, qui l'utilise, l'expérimente, ... qui nous font douter du bien-fondé de la pratique. Voilà que ce livre bouscule nos croyances en nous expliquant, en partant de zéro, ce qu'est la science, à quoi elle sert, ce qu'elle peut apporter à la société. Je ne suis pas une adepte des essais scientifiques, parfois trop théoriques et abusant d'une rhétorique pour le moins barbante, pour autant je suis ouverte à tout ce qui peut me permettre de comprendre ce qui se déroule sous mes yeux.

Cet essai est fluide dans ses explications, nous ouvre les portes sur un domaine où seul les férus, habituellement, s'y retrouvent. Là tout type de lecteur peut se plonger dans ces pages qui nous donne à réfléchir sur la place de la science dans nos vies, son côté indispensable tout en effaçant nos craintes, en tout cas notre méfiance envers ces êtres parlant un langage inconnu :)
Les illustrations humoristiques permettent d'adoucir le côté solennel de la science.