La femme en vert – Arnaldur Indridason

 

Femme vertPrésentation de l’éditeur

 

Dans une banlieue de Reykjavik au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain. Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant.

Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions.

L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout.

 

 

 

Avis

 

Erlendur toujours aux prises avec son passé et avec sa famille, est appelé sur un chantier après la découverte d’ossements humains. Impossible de savoir pour le moment à qui ils appartiennent : homme ? Femme ? Alors il faut suivre plusieurs pistes et notamment celle d’une jeune femme disparue il y a plusieurs années et qui s’est soi-disant jetée dans la mer sans que l’on ne retrouve le corps.

Alléchant ? N’est ce pas ?

 

Dans ce volet Erlendur est hanté par son passé, par cette nuit de tempête où il a lâché la main de son père que l’on a plus jamais retrouvé mais aussi préoccupé par les agissements de sa fille Eva Lind qu’il n’a pas revue depuis 2 mois et qui lui passe un coup de fil inattendu, un appel au secours. Mais où est-elle ? Est-ce qu’elle est l’enfant sont en danger ?

Trop alléchant !

 

Deuxième volet mais mon troisième tome puisque j’ai découvert l’auteur par Hypothermie, trois tome et pourtant j’ose affirmer que La femme en vert est mon préféré ; très triste, non seulement par l’enquête en elle-même qui fait remontée à la surface de douloureux souvenirs mais aussi par un thème mis en avant : la violence conjugale, la torture psychologique. Effroyable.

En arrière plan, c’est la fin de la Seconde Guerre Mondiale que l’auteur nous livre, avec ses pénuries de logements et de nourriture ; on part à la rencontre de cette famille torturée et attachante qui subit la violence de cet homme sans toutefois pouvoir réagir.

 

Particulièrement bien construit, l’histoire nous est livrée petit à petit en alternant passé et présent, dévoilée par morceaux plus sordides les uns que les autres. C’est une enquête dans le passé.

Alors qui est cette femme en vert ? Jusqu’à maintenant l’un des meilleurs que j’ai lu, ce roman est réellement à découvrir.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
K
<br /> Tu sembles plus convaincue que pour La cité des jarres... et tu me donnes drôlement envie de poursuivre les aventures d'Erlendur.<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Convaincue oui plus que pour la Cité des Jarres qui m'a laissé sur ma faim, hypothermie est quand même bien mieux<br /> <br /> <br /> Je crois que les énigmes d'Indridason son comme le bon vin...... loll<br /> <br /> <br /> Le dernier (La rivière noire) m'attend et je vais le savourer!!!<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> billet alléchant.... je note le titre<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> N'hésite pas une minute!<br /> <br /> <br /> <br />