Le syndicat des pauvres types - Eric Faye

 

Quatrième de couverture:

Le
roman s'ouvre sur le transfert du corps d'Antoine Blin, du Panthéon... au cimetière de sa banlieue natale. Ce modeste employé des postes, un floué de la vie, un gibier pour les arnaqueurs de tout poil, est passé soudain de l'ombre à la lumière. A quarante-quatre ans, Antoine est élu Monsieur tout-le-monde et célébré comme l'une des personnalités les plus populaires du pays. C'est par une journée de canicule que tout a basculé, dans la ville moite et étouffante. Depuis quelque temps, Antoine est persuadé qu'il 'sent', une odeur tenace et obsédante. En sortant de chez son médecin, il fait la première rencontre qui va changer son destin, jusqu'à sa fin tragique. 'Le syndicat des pauvres types' est une fable subversive et cruelle. Antoine, antihéros solitaire, à l'écart de la marche du monde, aura à peine le temps de goûter aux feux de la gloire qu'il meurt assassiné.

 

Éric Faye mêle avec délectation l'absurde et le quotidien, l'angoisse et l'humour.


Résumé

Un jour d'été, Antoine Blin, 44 ans, modeste employé des Postes, est abordé par le représentant d'un syndicat œuvrant pour la réhabilitation des pauvres types, qui lui annonce qu'il a été reconnu par ses pairs, les pauvres types. Cette rencontre change son destin, en le faisant élire Monsieur tout-le-monde et en le rendant célèbre, mais le conduit aussi à une fin tragique.

Commentaire


Voilà que l’on nous dresse le portrait d’un « pauvre type » Antoine Blin, définition : un homme ordinaire qui a une vie ordinaire, monsieur Personne. Il se lève, part travailler, rentre chez lui et… s’ennuie, jusqu’au jour où une odeur fait son apparition, une odeur qui le suis partout et qui lui « pourrie » la vie.

Histoire moche d’un type paumé, qui n’a jamais rien fait dans sa vie, pas de famille, personne jusqu’au jour où son existence va prendre un virage lorsqu’entre dans sa vie André Denner et ce « syndicat » sorte d’organisation secrète rassemblant tous les gens se reconnaissant sous la mention « je reconnais être un pauvre type ».
Mais tout ne va pas se passer comme prévu, une émission de télé-réalité va entrer en jeu et avec elle l’élection de Monsieur tout-le-monde avec à la clé la reconnaissance et la célébrité mais également le prix suprême pour un « pauvre type » le droit de reposer pour une durée de 6 mois au Panthéon (rien que ça !!!).

Le récit ne serait pas complet si Antoine Blin ne gagnait pas ce prix, et bien c’est fait il est élu Monsieur tout le monde et Denner ne compte pas lâcher une si bonne prise, il le piste… jusqu’à ce que la vérité éclate et ce syndicat avec, en effet tout ça n’était que supercherie, la mise en scène d’un professeur d’université travaillant sur la notion de peuple.

Pour le reste il faut lire le livre, j’en ai déjà beaucoup dit !!!
Ou peut être juste un mot : CYNIQUE ! Mot qui décrit bien cette société, la nôtre.

Extraits

« C'était le numéro des naufrageurs modernes, qui montent au sommet de la falaise chaque fois qu'il fait tempête dans la nuit d'un homme, pour l'attirer vers les écueils avec leur fanal trompeur. »

« Contrairement à ce que laisse penser la croyance populaire, la fin du monde ne vient pas tout à trac, par un bouleversement d'ordre cataclysmique. Elle procède à pas de loup, prend son temps. L'apocalypse est une oeuve de longue haleine. »

« Ses quelques meubles se retrouvent dans son nouveau domicile comme des œufs de moineau dans un nid de cigognes. »

  FAYE Eric

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