XVIème siècle – Palais-Royal-Musée du Louvre – Métronome

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Métronome - Lorànt Deutsch

 

 

XVIème siècle – Palais-Royal-Musée du Louvre – Ombres et lumières de la Renaissance

 

Palais-Royal – Musée du Louvre : cette double appellation est trompeuse ; le Palais-Royal ne désigne pas le Louvre, mais la riche demeure que se fit construire le cardinal de Richelieu pour rester proche de Louis XIII qui vivait au Louvre.

 

C’est Anne d’Autriche en s’y installant en 1644 avec ses deux fils le futur Louis WIV et Philippe d’Orléans que la demeure de Richelieu fut rebaptisée Palais-Royal ; C’est ce même Palais qui abrite aujourd’hui le Conseil d’Etat et le ministère de la Culture.

Mais en ce XVIème siècle c’est le Louvre qui tien place de demeure royale, une forteresse royale ; mais c’est avec François Ier que le Louvre devint, commença à devenir, un musée ; 300 ans de travaux qui se terminèrent au XIXème siècle sous Napoléon III. Il ouvrit ses portes en 1793 sous le nom de Muséum de la République et enrichi par les multiples campagnes de Napoléon.

 

 En tournant le coin du pavillon de Flore, on tombe sur un manque : le palais des Tuileries, construit au milieu du XVIème siècle pour Catherine de Médicis, ne s’est pas relevé de ses cendres. En effet, incendié par les communards en 1871, il aurait pu être restauré et réhabilité, mais fut stupidement rasé douze ans plus tard. Le Carrousel marquait l’entrée de ce palais depuis le premier Empire et en reste l’unique vestige.

 

Revenons-en à l’histoire proprement dite et à François Ier, roi vaincu en Italie et surtout fait prisonnier. Mais il ramène avec lui les lumières de la Renaissance.

 

Comme un symbole des temps nouveaux, le vieux donjon massif du Louvre est abattu. C’est la tour de guet de Clovis qui disparaît, la forteresse des Normands, la tour du comte de Paris ; bref c’est la fin du Moyen Age…

 

nullA côté de ce renouveau artistique, la Réforme se prend de plein fouet l’attaque des protestants contre cette ferveur catholique qui dicte la vie des parisiens, « l’affaire des placards » va faire grand bruit. Nombre de protestants seront immolés. Dans la soirée du 23 Août 1572, Charles IX, petit-fils de François Ier, ordonne de fermer les portes de Paris ; les protestants sont pris au piège et au matin jour de la Saint-Barthélemy, des troupes se dirigent vers la demeure de l’amiral Gaspard de Coligny haut personnage du parti réformé, et le tue. C’est le début du massacre  de ces hérétiques !

Le peuple de Paris se soulève lorsque le roi actuel Henri III sur la pente raide risque de mourir sans héritier, le seul susceptible de prendre la relève est Henri de Navarre, un protestant.

Soulèvements des parisiens, barricades, batailles… Finalement Henri de Navarre consent à se convertir au catholicisme, Henri IV est né et tout va mieux.

 

Le 30 avril 1598, le roi de France signe l’édit de Nantes qui demeure malgré ses imperfections un acte de reconnaissance du protestantisme et un pas vers la liberté du culte, mettant fin à des décennies de guerre civile.

 

Malgré ce geste Henri IV sera assassiné par un illuminé catholique, François de Ravaillac, avant même d’entrer dans son palais.

 

                             

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