Métronome - IIème siècle - Place d'Italie

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Métronome - Lorànt Deutsch

 

IIème siècle – Place d’Italie – Tous les chemins mènent à Rome…

 

On peut regretter, là encore, la catastrophe que représenta la victoire romaine pour la mémoire gauloise. Mais plutôt que de pleurer sur le passé, je veux voir dans la latinisation des Gaulois une chance saisie par les cheveux. De cette défaite absolue, de cette humiliation consommée ont émergé une culture réinventée et une nation recommencée.

 

La ville gauloise prend le pas sur la destinée romaine, le changement est en route et les combats on cessés :

 

Je mets donc mon pas dans celui du citoyen romain venu de Rome à Lutèce. Il est passé par ce qui est aujourd’hui la porte d’Italie, puis le tracé de l’avenue d’Italie lui a fait traverser la future place d’Italie avant d’emprunter l’actuelle avenue des Gobelins jusqu’à la place Saint-Médard où commence, par la rue Mouffetard, l’ascension de la montagne Sainte-Geneviève…

 

Lutèce a changé, c’est devenu une ville  romaine avec ses bâtiments démesurés et cette arène où se mêlent spectacles comiques et combats de gladiateurs. Le rire se mêle au sang !!

 

Plus loin, sur l’ancien cardo, au 254 de la rue du faubourg Saint-Jacques, reste un four de potier, vestige miraculeusement sauvegardé d’un artisan établi en bordure de la grande voie, version antique de nos zones industrielles.

Par ailleurs, sur la place de la Sorbonne, une niche circulaire rompt la symétrie du bassin : c’est le vestige d’un puits appartenant à deux insulae (hautes maisons romaines).

     

                Place-d-Italie.jpg

                  Avenue d'Italie

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