8 Mai 2009
Nouvelle de Francis Scott Fitzgerald écrite au début des années 1920.
Quatrième de couverture
Jamais Roger Button n'aurait pensé que la seule évocation de son nom puisse, un jour, faire trembler d'effroi un hôpital voire une ville tout entière...
Et pourtant... En ce matin de septembre 1860 M. Button, n'en croit pas ses yeux. En pleine maternité, se dresse dans le berceau de son nouveau-né tant attendu, un homme de 70 ans à la barbe vénérable! Et il s'agit bien de son fils!
Après cette entrée en fanfare dans la vie, Benjamin Button ne pouvait mener une existence comme les autres: né vieillard, il va vieillir jeune, à rebours des autres, de la nature, des ans.
Il va voir ses parents se voûter, s'éteindre, sa jeune femme s'empâter et décliner tandis qu'il va retrouver peu à peu santé, vigueur, s'illustrer brillamment à la guerre, courir les fêtes et les mondanités...
Au bout du voyage? Une histoire étrange, extraordinaire et... le néant.
Commentaire
Ecriture fine et légère, cette nouvelle se lit facilement. L’histoire d’un homme qui voit défiler sa vie à l’envers, naître vieux et rajeunir, voir ses parents, ses amis et ses amours dépérir et mourir, devoir recommencer sa vie à chaque perte, n’y a-t-il pas plus horrible?
Et que dire de sa « naissance »? Est-ce réellement une naissance ou une dérobade à la mort? Au fil des expériences de Benjamin Button, on rencontre ce personnage excentrique mais imprégné de mal-être constamment « hors du temps » qui passe.
49 petites pages, du concentré d’émotion et des souvenirs qui au final lui échappent et s’effacent.
Cette histoire aurait pu s’écrire comme un roman mais l’émotion aurait perdu de son intensité, L’étrange histoire de Benjamin Button est suivie d’Un diamant gros comme le Ritz à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas, nouvelle qui mélange le fantastique et la cupidité!
A voir également, l'avis d'Anne-Sophie sur:
http://www.lalettrine.com/article-27937028.html