8 Août 2009
Quatrième de couverture
Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l’ombre, n’attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d’un enfant, symbole de cet amour que le temps n’a su effacer ni entamer. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d’une femme qui se meurt doucement, sans s’apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu’elle admire plus que tout.
Avec Lettre d’une inconnue Stefan Zweig pousse plus loin encore l’analyse du sentiment amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d’une profonde humanité. Ici nulle confusion des sentiments : la passion est absolue, sans concessions, si pure qu’elle touche au sublime.
Commentaire
Confession et déclaration d’une femme déchirée par l’amour et la passion qui la tourmentent depuis tant d’années. Cette lettre elle l’adresse à R., romancier viennois. Elle lui raconte cet amour qui a grandi en elle depuis le premier jour où elle l’aperçu, ce jour où elle n’avait que 15 ans, une adolescente en proie à une passion qui va la dévorée.
C’est ainsi que de la petite fille fragile à la femme voluptueuse qu’elle deviendra, elle ne cessera de le chercher, de l’épier et de se jeter dans ses bras sans jamais lui avouer qui elle est et ce qu’elle ressent, elle sera finalement, et elle le sait au fond d’elle-même, qu’une amante oubliée. Cette femme « que tu ne reconnais pas » et que tu as tenu tant de fois dans tes bras jusqu’à lui donner un enfant, cet enfant mort 11 ans plus tard et qui déclenche cette déclaration au seuil de sa propre mort...
Petit livre, puisqu'il ne fait qu'une centaine de pages, à lire absolument!